Attente, dégradé de gris
Attentes grises, ni noires ni blanches, ni jour ni nuit / En dégradé de vies, déclinées en conjugaison des temps passés, trainant, languissant vers un futur plus ou moins aéré, plus ou moins décomposé. Attentes gigognes alternées, telles des matriochkas temporelles, elles ponctuent, sabliers, ce temps qui coule d’attente majuscule en attente bémol
Attentes ordinaires
Bus certain, acheteur peut-être / quelques minutes, trop longtemps…des attentes ordinaires
Rêve interrompu
Un horizon rêvé lointain devenu souterrain / un chemin interrompu devenu prison
Heure longue…
…mère de jours nombreux, aïeule des mois, ancêtre des années / d’une vie, auras-tu changé ?
Espoir
Ce temps, entre hier, espoir, demain, plus tard…peut-être …